Ce n'est qu'un au revoir
Le jour du départ est arrivé. Le réveil est prévu à 5h15 mais le camion poubelle de l’hôtel passe à 4h45 et vu que notre chambre n’est pas loin, ce sera une demi-heure de sommeil en moins ce matin…
Comme dit hier, Europcar ne semble pas avoir de personnel sur place avant 7h pour vérifier la voiture lorsqu’on la rend à l’aéroport. On est censés laisser la voiture sur le parking et les clés dans une boîte. On préfèrerait largement être présents lors de la vérification pour avoir notre mot à dire au cas où ils voudraient nous facturer quelque chose. Après de longues minutes de réflexion la veille, on a décidé de la stratégie suivante : on se gare à Europcar, je vais enregistrer la valise pendant que Stéphane attend le gars de chez Europcar. Si j’ai le temps, je reviens pour être présente au cas où il y aurait quelque chose à traduire. Il faudra ensuite se grouiller entre 7h et 8h pour passer la sécurité, car c’est souvent le plus long… Le début de matinée risque d’être stressant.
Même s’il est bien tôt, il fait déjà jour. Oh, surprise, un grand soleil ! Comme d’habitude quand on s’en va d’un endroit, le beau temps revient comme pour nous narguer. La route se fait bien et ça ne commence à bouchonner qu’au rond-point juste avant d’arriver à l’aéroport.
On trouve sans problème où garer la voiture sur le parking, il est 6h tout pile. Ah, surprise ! Il y a déjà quelqu’un en train de vérifier la voiture qu’une famille vient de ramener. Ouf ! Finalement, inutile de se dépêcher ce matin. Au final, on est bien en avance. Tant mieux, on préfère ça.
Le tour de la voiture est plutôt vite fait (pas autant que chez Alamo aux États-Unis cela dit…). Tout est ok, il n’y a qu’à signer et c’est réglé. On est rassurés, même si on se rend compte un peu plus loin qu’on n’a rien reçu comme papier… On espère que tout sera normal sur la facture qu’on recevra en rentrant.
En arrivant à l’aéroport, on essaye d’enregistrer le bagage pour EasyJet via leurs bornes, car il n’y a qu’un seul comptoir qui semble réservé aux demandes spéciales. Au premier essai ça ne marche pas. Après plusieurs minutes et l’aide d’une employée, ça fonctionne enfin. On se débarrasse donc de la valise avant d’aller prendre tranquillement le petit-déjeuner chez Starbucks.
Il est temps de monter à l’étage pour passer la sécurité. Ah, d’accord… Sur leur site internet, ils annoncent trois minutes d’attente. Que nenni ! Un agent nous guide directement vers des points colorés au sol. Stéphane doit aller sur le point vert, moi sur le point rouge. Résultat, au lieu que chacun enlève ses affaires l’un après l’autre, quatre ou cinq personnes posent leurs affaires dans un bac en même temps pour chaque file. Et c’est reparti : vestes, ceinture, montre, téléphone, chaussure, ordi,… Tout va très vite. Une fois déshabillés, un agent nous fait signe de passer par le portique. Pas de temps à perdre, tout le monde passe l’un après l’autre sans attendre une quelconque lumière qui validerait le passage. Derrière, on récupère nos bacs et un espace est aménagé entre deux files pour les poser à l’écart, le temps de se rhabiller et de remettre les affaires dans nos sacs. Leur système est d’une efficacité redoutable. C’est la première fois qu’on passe une sécurité aussi vite et qu’on voit autant de monde défiler aussi rapidement. Chapeau à l’aéroport d’Édimbourg. Il faudrait mettre cette technique en place dans tous les aéroports !
Notre porte d’embarquement n’est pas encore connue, il faut attendre 7h40 pour savoir où aller… Pendant ce temps, on se pose sur des bancs et je prends le temps de noter ce que vous êtes en train de lire !
Il y a un peu moins de place pour les jambes cette fois : les sièges de l’appareil semblent plus larges et plus anciens. Mais dans l’ensemble le vol passe vite surtout que le commandant nous explique qu’on a beaucoup de vent "dans le dos". Il commence sa descente alors qu’on vient juste de passer Paris. On finit par atterrir à l’aéroport de Bâle-Mulhouse avec 20 minutes d’avance. On est tellement en avance qu’il faudra patienter de longues minutes pour débarquer : ils n’étaient pas prêts à nous accueillir.
Les bagages aussi se font attendre. Le tapis s’arrête même de tourner alors qu’il est toujours vide. Ah, il s’allume ! Et ben non, ils le coupent de nouveau. Heureusement, quand ils arrivent enfin, notre valise est l’une des premières à sortir.
Encore faut-il trouver nos parents qui sont venus nous chercher. Pic et pic et colégram, est-ce qu’ils nous attendent du côté suisse ou du côté français ? On tente le côté français. Évidemment, ils sont du côté suisse. Sur ce point-là, l’aéroport n’est clairement pas pratique. Descendre, remonter, traverser… Quand on passe de l’autre côté, les machines de détection sont à l’arrêt, il n’y a aucun agent à la "frontière". On se demande encore à quoi ça sert…
Alors qu’on prend la route, on se retrouve à être surpris d’être du "mauvais" côté de la route. Comme quoi, tout est relatif ! La conduite n’est clairement pas la même que celle qu'on a connue cette dernière semaine, qui était bien plus relaxe et courtoise. S’en est même stressant.
Étrange. Alors qu’on arrive à la maison, je n’ai pas du tout l’impression d‘être "chez moi" et j'ai le sentiment d'être partie il y a plus d’un mois… Décidément, les paysages d’Écosse sont tellement dépaysants et relaxants qu’on en a oublié le temps et qu’on se serait cru partis au bout du monde. Rien de mieux pour sortir du quotidien et se ressourcer. On en a pris plein les yeux et l’idée du road-trip nous a conquise. Qui plus est, on n'a pas été embêtés une seule fois par les célèbres "midges" (le moustique des Highlands), probablement parce qu'on était assez tôt dans la saison. En tout cas une chose est sûre, ce voyage a été une réussite et finalement risque de n’être qu’un premier aperçu avant une visite plus complète de ce pays aux paysages grandioses !
Poster un commentaire