En route pour le Nord
C’est le moment. En ce mardi 22 septembre, on se lève à 4h. On a beau avoir finalisé les préparatifs ces derniers jours, je n’ai pas vraiment l’impression qu’on va partir. Sensation bizarre mais qui au moins a le mérite d’éviter tout stress avant le départ. Les affaires sont prêtes depuis la veille, on quitte donc la maison à 4h45 avec cette impression qu’on ne part que pour la journée… La route est déjà chargée, surtout en Allemagne mais ça roule bien. On a quand même prévu un peu de marge au cas où la circulation serait vraiment trop dense.
On arrive au Holiday Parking de l'aéroport un peu avant 7h. C’est parfait puisqu’on a justement réservé pour 7h. Stéphane prend alors un ticket à la barrière, mais ce n’était pas la chose à faire ! Ayant réservé par internet, il suffit de mettre sa carte de crédit pour avoir accès au parking. Un employé nous aide alors à remettre ça dans l’ordre en nous aidant à ressortir du parking puis à rerentrer. Ça commence bien ! La navette nous attend. Il y a déjà deux personnes à bord, elle est prête à partir. Steph va garer la voiture puis me rejoint pour prendre la navette qui nous dépose au terminal. Pendant ce temps, je profite des couleurs du lever de soleil et des avions qui décollent juste de l'autre côté de la route. Je suis excitée de reprendre l'avion, Stéphane un peu moins... J'adore l'ambiance des aéroports. Maintenant le départ est plus concrêt et je prends vraiment conscience qu'on part en vacances.
Nous volons avec Lufthansa. À l'aéroport de Francfort, il n’y a plus personne pour enregistrer vos bagages. Vous le faites vous-même. C’est surprenant mais très facile. Ce n’est pas la cas pour toutes les compagnies cela-dit. On décide de passer la sécurité tout de suite, après tout c’est ce qui peut prendre le plus de temps suivant le nombre de voyageurs. À force, on a l’habitude et il n’y a pas tant de monde que ça. Ça va donc très vite. On enlève gilet, montre, téléphone, clés… On sort l’iPad, l’ordinateur portable… C’est toujours un peu de stress quand il faut tout ranger. On prend donc les affaires et on les pose sur une table à proximité pour pouvoir prendre notre temps. Finalement tout est allé plus vite que prévu. Il ne reste plus qu’à patienter ! En effet, il faut encore attendre près de 2h avant d'embarquer (embarquement prévu à 9h40). On se dit que c’est plus vraiment la peine d’arriver si tôt à l’aéroport. Surtout quand on voyage en Europe.
Alors qu’on marche vers la porte d’embarquement (aidés par un long tapis roulant), on remarque une Leizure Zone. Ni une, ni deux, on y va. Il y a des sièges confortables et des sortes de relaxes avec des prises pour charger nos téléphones et autres appareils électroniques; et une vue sur les avions !
Petite astuce. Pour réduire le prix (total) des billets, et parce qu'on avait assez de place avec une seule valise pour toutes nos affaires, on a décidé de prendre un des billets dans la catégorie Economy Classic et l'autre en Economy Light : l'un inclut un bagage en soute, l'autre non. Ce qui nous a fait économiser 40 euros. Ce n'est pas une économie extraordinaire mais ça paye par exemple le plein de la voiture pour l'aller-retour à Francfort.
Il est temps d'embarquer. Pas de passerelle, on prend un bus qui nous emmène à notre avion en passant sous les bâtiments et sur la piste. Difficile de s'imaginer tout ce qui fourmille dans l'envers du décor. C’est fascinant pourtant. Nous voilà à côté de l’avion. On nous retient encore un peu dans le bus avant de pouvoir monter dans l’avion. C’est là que je me m’étonne de quelque chose : on va monter dans l’avion et pourtant pas une seule fois depuis notre arrivée, ni même lors de l'achat du billet, on ne nous a demandé une pièce d'identité. On est dans l'espace Schengen mais quand même, ça fait bizarre de pouvoir se déplacer comme ça, aussi simplement, surtout qu'on ne rencontre plus grand monde puisque tout est automatisé : enregistrement des bagages, check-in et même l'embarquement. Il n’y a plus qu'à scanner son code barre sur une borne comme avec des portiques de métro.
Le vol passe très vite et se passe bien. Pas de turbulences et on arrive à Stockholm un quart d’heure plus tôt que prévu. En arrivant à l'aéroport de Stockholm-Arlanda, on sent tout de suite une sorte d’atmosphère paisible. Tout a l’air très calme. On récupère les bagages rapidement, le nôtre est déjà là quand on arrive. Puis on essaye de se repérer. On a acheté à l'avance des billets pour l'Arlanda Express, un train qui doit nous emmener à la gare centrale de Stockholm, en plein centre ville. Certains jours de la semaine il y a possibilité d’acheter deux billets à coûts réduits (2x pour 300 SEK). Quand on a acheté les billets, on a reçu un code par SMS. Pas besoin d'imprimer les billets, il suffit de donner ce code lorsque le contrôleur passe dans le train. Moderne et pratique !
Nous voilà donc à chercher l’accès à l’Arlanda Express. On descend d’un niveau et nous y voilà. Il y en a toutes les 15 minutes. Il n’y a pas d’horaire attitré par billet, on prend celui qu’on veut. Le prochain entre en gare tout juste quand on arrive. On demande à une dame si c'est bien celui-ci qui va au centre ville, elle nous répond en français, étant elle-même française ! Quelle belle surprise quand on monte à bord : le train est moderne, propre, silencieux, rapide. Absolument excellent. À 200 km/h, il met 20 minutes pour nous emmener au centre ville. C’est plus cher que les navettes en car mais c’est très agréable et calme.
Arrivés à la gare, on part à la recherche du SL Center pour acheter nos cartes de transports qui nous serviront toute la semaine. Après quelques allers-retours, on descend au niveau du métro. C’est bien là. On achète notre carte au comptoir en demandant un pass 7 jours qui nous permettra de faire des trajets illimités pendant notre séjour. Il n'est qu'un peu plus de midi et le check-in de l'hôtel ne se fait qu'à 15h, on décide de manger tout de suite. Ce sera déjà ça de fait. On est debout depuis 4h et après un petit sandwich dans l'avion, on commence à avoir faim. Direction Max, à l'extérieur de la gare pour le repas de midi. Max est une chaine de fast-food locale de type McDo ou Burger King. Ouf, il y a des bornes. Ce sera plus simple pour commander ! Leurs frites sont toutes fines et croustillantes. C’est plutôt pas mal. On voit un bus 50 passer dans la rue. C’est celui-là dont on aura besoin plus tard. On cherche alors sur notre téléphone où sont les arrêts de bus à proximité. Après manger, on retourne à l’extérieur de la gare pour prendre le bus jusqu’à notre hôtel. C’est le meilleur moyen aujourd’hui pour y aller puisqu'il s’arrête littéralement juste devant l’hôtel.
En se promenant dans les rues pour attraper le bus, on est surpris. On pensait trouver une ville plus propre que ça pour un pays scandinave. Ils sont considérés comme respectant les règles, etc... mais on voit bon nombre de mégots et papiers par terre. Finalement, ce n’est pas vraiment mieux que chez nous sur ce point. Le bus nous emmène à Lindhagensgatan dans le quartier de Kungsholmen. Je ne m'attendais pas à ce que la ville soit si vallonée. Ça monte ! Même si l'hôtel Sky Hotel Apartment est un peu excentré, le quartier a l'air sympa.
L'accueil est très sympathique. On reçoit quelques infos, des plans du quartier et de la ville et la carte de la chambre. Ou plutôt de l'appartement puisqu'il s'agit d'un un studio de 30m carré. Rendez-vous au 4ème étage (qui de dehors n'est qu'au 2ème...). Le couloir est immense et bien large et le studio est parfait. Propre, grand, avec tout ce qu'il faut à l’intérieur.
On se repose une heure en essayant de faire passer un mal de crâne avant de ressortir. Il est 16h quand on remet le nez dehors. On décide de faire un tour dans le quartier. Un collègue à Stéphane va déménager dans le quartier début novembre, et ce n'est pas loin. On passe donc voir où il habitera. Mais d'abord, il faut monter une sacrée côte ! Puis on continue jusqu'à rejoindre le « waterfront ». On se promène le long de l’eau. Les bâtiments du quartier de Vasastan, de l’autre côté de l’eau, et leurs façades de couleurs sont illuminés par le soleil qui pointe le bout de son nez entre deux nuages. On longe l’eau pendant que certains font leur jogging ou se promènent avec leur poussette. Des petites cabanes de jardins contrastent avec des immeubles récents. Près d'un banc, une bouteille, des papiers, un journal... Oui, ça nous choque encore. On passe près d’une marina. Ici, le bateau est roi.
On continue puis on voit des maisons flottantes sur l'autre rive. Elles sont modernes, j’adore. Le soleil descend, les couleurs sont superbes. On profite car ils n'ont pas prévu très beau pour le reste de la semaine. Le parc est vraiment bien aménagé, longé par des immeubles modernes.
On se pose quelques instants sur un banc aménagé sur un ponton en bois. On profite de la vue, des couleurs et de la température très agréable, surtout pour la fin d’un mois de septembre. On reprend la route en continuant jusqu’à Kristinebergsklipporna avant de couper à travers pour retourner en direction de l’hôtel.
En rentrant vers l'appartement on s'arrête au Maxi ICA pour faire les courses de la semaine. C’est un choix. On préfère faire sandwichs à midi et cuisiner un petit quelque chose le soir plutôt que de manger au restaurant. En arrivant dans la magasin, on est un peu déboussolé. Il faut déjà monter trois étages avant d’arriver à l’entrée du magasin, une fois dedans la disposition est inhabituelle (pour nous en tout cas) et les produits ne ressemblent vraiment pas à ceux dont on a l’habitude. Oui, nous sommes bien à l’étranger ! Finalement on trouve notre chemin : il faut descendre d’un étage pour accéder à la nourriture. Il y a beaucoup de produits frais, et moins de produits transformés on dirait.
À la caisse, on remarque que le tapis se sépare en deux, ce qui permet de faire passer les articles de la personne suivante pendant que la première finit de ranger. Bien pratique pour ne pas avoir à trop se presser !
Poster un commentaire